L’avenir "archaïque" de Monsieur Montebourg
Le ministre du redressement productif a déclaré que "le nucléaire est une filière d'avenir", alors même qu’un récent rapport de la cour des comptes a démontré que les coûts cachés et futurs de la production électrique nucléaire (EPR, investissements de sécurité pour éventuelle prolongation de durée de vie des centrales) dépasseront celui des énergies renouvelables.
Les 14 et 15 septembre prochain, à l’occasion de la conférence environnementale puis du débat national sur l’énergie, les écologistes prendront toute leur place dans les discussions et rappelleront au président de la république François Hollande son engagement de réduire la part du nucléaire dans la production d'électricité de 75% à 50% à l'horizon 2025.
Ici, dans les Pyrénées Orientales, département sinistré sur le plan économique et social, seul un grand virage énergétique et industriel permettra de dynamiser notre filière d’excellence en matière d’énergies renouvelables et de rénovation énergétique des bâtiments. Bien plus intensive en emplois, les énergies renouvelables allemandes ont d’ores et déjà créé 3 fois plus d’emplois que l’ensemble du nucléaire français.
Plus que les désormais habituelles provocations du ministre du redressement productif, c'est bien le respect de la parole donnée par le président de la République et sa mise en oeuvre gouvernementale qui guideront l'action future des écologistes.
Agnès Langevine
Secrétaire régionale EELV Languedoc-Roussillon